LA DAME DE FER, de Phyllida Lloyd



Note : 12,5/20
« Margaret Thatcher, première et unique femme Premier ministre du Royaume-Uni (de 1979 à 1990), autrefois capable de diriger le royaume d’une main de fer, vit désormais paisiblement sa retraite imposée à Londres. Agée de plus de 80 ans, elle est rattrapée par les souvenirs. De l’épicerie familiale à l’arrivée au 10 Downing Street, de succès en échecs politiques, de sacrifices consentis en trahisons subies, elle a exercé le pouvoir avec le soutien constant de son mari Denis aujourd’hui disparu, et a réussi à se faire respecter en abolissant toutes les barrières liées à son sexe et à son rang. Entre passé et présent, ce parcours intime est un nouveau combat pour cette femme aussi bien adulée que détestée. »

La dame de fer est un « plutôt bon film »,  alors qu’il aurait pu être extraordinaire. Il avait tout, pourtant, une histoire phénoménale, celle d’une femme issue de la classe moyenne qui devient premier ministre. Une femme forte, qui réduit à néant les stéréotypes féminins (pour le coup elle est bien peu sensible cette Tatcher !). Une actrice merveilleuse, Meryl Streep, ma préférée, et aussi de gros moyens…
Si au départ j’ai cru que le gros problème du film résidait dans sa narration (la réalisatrice a fait le choix de construire son film en flash-back). Je me suis rendue compte à la fin qu’en réalité la chose qu’on peut lui reprocher, c’est la trop grande importance donnée aux dernières années de la dame de fer. En fait, la plus grande partie du film se concentre sur la Vieille Tatcher, atteinte d’Alzheimer qui voit son mari mort.
On a ici, la grande histoire de la première et seule femme premier ministre, et on se concentre sur sa période de sénilité. C’est bien dommage. Lloyd aura surement voulu nous montrer que finalement ce n’est qu’une femme, j’en conviens, mais quelques minutes voir 30 auraient suffi, là c’est la plus grande partie du film ! On finit par passer à coté du propos, la dame de fer, Une plus grande concentration sur son accession au pouvoir, ou sa gouvernance, aurait été souhaitable.

Malgré tout, ne serait-ce que pour le cours d’histoire et la prestation de Meryl Streep, il peut être recommandé. Mais vous voilà prévenus. 

1 commentaire:

  1. Je suis d'accord, j'ai bien aimé mais j'aurais voulu que ça soit plus centré sur son ascension politique et ses choix difficiles et parfois brutaux.... Maylis

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