TED, de Seth MacFarlane


Note : 13/20

Ted est un film qui divise, soit on aime l’humour scato de type american pie ou totalement loufoque à la Harrold est kumar et dans ce cas là, on adore, soit on n’aime pas ce type d’humour et on passe son chemin.
Je n’avais pas vu la bande-annonce et je ne savais donc pas à quoi m’attendre. J’ignorai même que la voix française de Ted était celle de Joey Starr, dont l’étendu du talent m’impressionne encore cette fois-ci.

Le synopsis de Ted : « À 8 ans, le petit John Bennett fit le vœu que son ours en peluche de Noël s’anime et devienne son meilleur ami pour la vie, et il vit son vœu exaucé. Presque 30 ans plus tard, l’histoire n’a plus vraiment les allures d’un conte de Noël. L’omniprésence de Ted aux côtés de John pèse lourdement sur sa relation amoureuse avec Lori. Bien que patiente, Lori voit en cette amitié exclusive, consistant principalement à boire des bières et fumer de l’herbe devant des programmes télé plus ringards les uns que les autres, un handicap pour John qui le confine à l’enfance, l’empêche de réussir professionnellement et de réellement s’investir dans leur couple. Déchiré entre son amour pour Lori et sa loyauté envers Ted, John lutte pour devenir enfin un homme, un vrai ! »

Le scénario du film est sans grand intérêt, c’est une peluche qui parle ancienne star désenchantée qui fume des pétards et boit beaucoup trop. La tentative de créer un rebondissement avec le kidnapping ne sert à rien et essouffle un peu la machine. 

La vraie « réussite » du film est de nous faire rire, les références aux années 80, les blagues débiles et scatos sont vraiment pas mal (si on aime ca). Mark Walhberg joue bien, le gentil imbécile immature et Mila Kunis est toujours aussi craquante, bien que son personnage ne serve pas à grand-chose dans l’histoire. Une petite mention spéciale pour Joel McHale de la série community qui joue le patron dragueur de Mila Kunis et sort l’une des meilleures blagues du film, une blague qui passe pourtant inaperçue.

Cette petite comédie américaine pipi/caca/prout est construite comme un gros délire entre potes, et j’y ai adhéré.  Je ne la conseille qu’aux fans du genre. Encore une fois, on évite d’amener les enfants ! Ce n’est pas parce qu’il y a un ours sur l’affiche que c’est indiqué. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire